Parlez moi d'amour

Hello à vous,

J'ai cette envie, là aujourd'hui, de lancer un sujet de débat, un sujet qui fera frissonner les plus sensibles d'entre vous, qui fera palpiter le corps de chacun et chacune, un sujet d'amour ! Ô oui l'amour ! Ce sentiment dont on parle trop souvent, mais qui au fond reste tellement flou, et surtout, tellement personnel. Je pense que chacun et chacune, nous avons une vision de l'amour qui nous est propre, certaines visions peuvent se rapprocher, d'autres non, et le défi souvent est de pouvoir accorder plusieurs visions entre elles.

Jiddu Krishnamurti a écrit:

Vous prétendez aimer votre femme (...) Vous avez besoin de cette femme qui vous a donné son corps, ses émotions, ses encouragements, un certain sens de sécurité et de bien-être. Puis, elle se détourne de vous, par ennui, ou pour partir avec quelqu'un, et tout votre équilibre est détruit. Ce désagrément, vous l'appelez jalousie ; il comporte une souffrance, une inquiétude, de la haine, de la violence. Ce qu'en réalité vous dites à votre femme c'est : « Quand vous m'appartenez je vous aime, dès l'instant que vous ne m'appartenez plus je vous hais. Tant que je peux compter sur vous pour satisfaire mes exigences, sexuelles et autres, je vous aime ; dès que vous cessez de me fournir ce que je demande, vous me déplaisez. » Voici créés en vous deux antagonismes et un sens de séparation qui excluent l'amour. Si, cependant, vous pouvez vivre avec votre femme sans que la pensée crée ces états contradictoires, sans entretenir en vous-mêmes ces perpétuelles querelles, alors peut-être, peut-être, saurez-vous ce qu'est l'amour, et vous serez libre, et elle le sera aussi, car nous sommes esclaves de la personne dont dépendent nos plaisirs. Ainsi lorsqu'on aime, il faut être libre, non seulement de l'autre personne, mais par rapport à soi (...)

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Cet extrait juste pour mettre l'eau à la bouche de certains et certaines, pour vous donner peut-être l'envie de réfléchir au sujet, de vous laisser porter...
Maintenant, j'en fais appel à vous, et seulement vous, comment ressentez vous ce sentiment qu'est l'amour ? Comment le représentez vous ?

Je tiens à préciser qu'ici je ne parle ni d'homme, ni de femme, mais d'être humain, merci.


[Et la musique qui va avec]

C'est pas bien compliqué comme notion, c'est juste le point parfait, là où seul le bien de l'autre est important. Il peut pas y avoir de jalousie dans l'amour parce que aimer c'est faire confiance sans regretter ou penser à mal.

Bien sur, on peut pas aimer seul, faut être deux (ou schizophrène mais ça revient au même), sinon c'est juste avoir envie d'aimer.

Aimer c'est un moyen de subsistance, c'est faire des compromis, c'est dire a l'autre " fais ce que tu veux de moi, mais rend moi mieux".

L'amour... C'est un sujet beaucoup trop vaste, chacun peu l'interpréter différemment.

Mon point de vue c'est que: L'amour est une raison essentiel pour vivre. Certain peuvent vivre célibataire pendant toutes leur vie et ils peuvent facilement gérer cette handicape.

C'est aussi intéressent de voir les sujet de développer (en général) un centre d'attention sur l'autre, ou de faire de son mieux pour plaire à l'autre. Mieux savoir les besoin, les ''failles'' en quelques sortes. Sinon, il y a donner l'amour aux autres, donnes de l'affection. C'est vraiment impressionnant comment une personnes peut prendre son temps, son énergie sur lui.
Bon... Voila quoi... Je peux rien dire de plus...

L'amour c'est beau quand c'est sincère, mais je trouve que ce sentiment devient de plus en plus banalisé. C'est un sentiment qui me dégoûte personnellement, ce fait de changer de partenaires quand on ne l'aime plus, ce fait de se détruire mutuellement quand rien ne va, ça me répugne. C'est un sentiment auquel je ne me sens pas très attiré et auquel j'ai du mal à m'attacher. Je pourrai pas réellement en dire plus, car moi et l'amour c'est comme eau et feu.

L'amour c'est quelque chose de compliqué. Généralement chacun des deux a une seconde facette, la vraie facette, la facette que la personne avait étant célibataire. Mais l'amour est quelque chose de bizarre, l'amour endort les défauts de l'un aux yeux de l'autre.
Je viens de vivre une séparation d'un mois avec ma copine (colo) et je me rends compte que je ne me prenais pas la tête quand elle n'était pas elle, pourtant je l'aime depuis maintenant 11 mois, j'ai envie de la revoir, mais je suis extrêmement jaloux et ça créé des problèmes.

C'est très drôle, quand on parle d'amour, on en vient toujours à la relation à deux personnes, personne n'a encore mentionné l'amour libre, le fameux "polyamour"

C'est déjà compliqué avec une personne ;°

Ce qui est valable pour une personne est valable pour le reste de l'humanité. L'amour est le seul lien qui nous unit avec les autres :je voulais mettre en avant la phrase que jesus prononça : "aimez vous les uns les autres", et j'en ai trouvé une dizaine dans la bible qui s'y approche et mettent le doigt sur ce sentiment exclusivement humain. http://www.amour.ro/spiritualite/amour-bible.php

Alors, j'suis pas revenue sur ce sujet depuis pas mal de temps,

Ross a écrit:

Bien sur, on peut pas aimer seul, faut être deux (ou schizophrène mais ça revient au même), sinon c'est juste avoir envie d'aimer.

C'est intéressant cette distinction que tu fais entre l'envie d'aimer, et aimer - à deux (ou plus ?). Au début j'allais te répondre qu'on pouvait très bien aimer seule, que l'autre nous aime ou non ce n'est pas un problème tant que notre regard sur lui était rempli d'amour, mais en fait, en reflechissant bien (j'ai bien fait d'attendre avant de répondre), je me dis que c'est pas éperdu de sens. Aimer, c'est surement lorsque des êtres partagent un sentiment, partagent des visions différentes, des faits différents, et donc ça ne peut se faire seul. L'envie d'aimer dans ce cas reviendra à cette attirance, ce sentiment que l'on a pour quelqu'un avant que tout commence, cette sorte de séduction.
Merci d'avoir répondu, Ross !

zeler a écrit:

Aimer c'est un moyen de subsistance, c'est faire des compromis, c'est dire a l'autre " fais ce que tu veux de moi, mais rend moi mieux".

C'est étrange comme définition... j'ai l'impression qu'il y a là une sorte de soumission, et pourtant tout autre chose avec le "compromis". Un moyen de subsistance reviendrait à ce qu'on soit dépendant de l'autre, de son amour, et en même temps faire des compromis adoucirait un peu la dépendance du fait que dans ces compromis il y a deux personnes, sur un pieds d'égalité. Ça se traduit dans ta phrase, "fais ce que tu veux de moi", c'est en quelques sortes se soumettre à l'autre, au désir de l'autre, mais "rend moi mieux" c'est aussi sous entendu, tu es aussi soumis à moi car tu me dois du bonheur, tu dois me rendre heureux.
Enfin en gros, j'ai l'impression que c'est une vision de l'amour comme dépendance à deux, où chacun dépend de l'autre, chacun même est soumis à l'autre.

Popo a écrit:

Certains peuvent vivre célibataire pendant toutes leur vie et ils peuvent facilement gérer cet handicape.

Attention de pas tomber dans des généralisations, et des jugements de valeur, le fait de rester seul n'est pas forcément un "handicap", car certains considèrent qu'ils peuvent se contenter d'assouvir leurs besoins sexuels de ci de là sans se positionner sur un amour à deux, un amour.
C'est un peu je pense ce que zeler a dit après en fait, je pense, l'amour de l'humanité, des uns avec les autres. C'est un peu trop religieux pour moi donc je cite pas, mais il n'y a pas forcément les religieux qui ont une telle vision

Shakurad a écrit:

L'amour c'est beau quand c'est sincère, mais je trouve que ce sentiment devient de plus en plus banalisé. C'est un sentiment qui me dégoûte personnellement, ce fait de changer de partenaires quand on ne l'aime plus, ce fait de se détruire mutuellement quand rien ne va, ça me répugne.

Et si c'était justement ce fait de changer de partenaire, en étant sincère sur ses sentiments, qui était de l'amour ? En quoi cela devient banalisé ? Parce que ce n'est plus l'amour des contes de fée où ils s'aiment, se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ?

Airlone a écrit:

Ross a écrit:

Bien sur, on peut pas aimer seul, faut être deux (ou schizophrène mais ça revient au même), sinon c'est juste avoir envie d'aimer.

C'est intéressant cette distinction que tu fais entre l'envie d'aimer, et aimer - à deux (ou plus ?). Au début j'allais te répondre qu'on pouvait très bien aimer seule, que l'autre nous aime ou non ce n'est pas un problème tant que notre regard sur lui était rempli d'amour, mais en fait, en reflechissant bien (j'ai bien fait d'attendre avant de répondre), je me dis que c'est pas éperdu de sens. Aimer, c'est surement lorsque des êtres partagent un sentiment, partagent des visions différentes, des faits différents, et donc ça ne peut se faire seul. L'envie d'aimer dans ce cas reviendra à cette attirance, ce sentiment que l'on a pour quelqu'un avant que tout commence, cette sorte de séduction.
Merci d'avoir répondu, Ross !

Un somme je donne une phrase courte, et toi tu la changes en paragraphe