L'histoire d'un blond.
Vendredi 13 juillet 1984, à Bucarest en Roumanie, à l'hopitâl Marie Curie, chambre numéro 209 se trouvaient un couple de roumains. Avec eux, un nouveau-né venu au monde il y a à peine deux heures. Eduard était son prénom. Il a été choisi par le couple, surtout influencé par le père, Andrei Dumitrescu âgé de 28 ans. C'était un petit bout de chou en très bonne santé qui était né banalement; au bout des neuf mois. Physiquement, on disait qu'il ressemblait à sa mère, Elena Dumitrescu âgée de 26 ans à l'époque. Il avait le visage fin, les yeux marrons, les joues joufflues et les cheveux châtains. Cheveux châtains ? Oui, le blond n'était pas vraiment blond.I - Hé petit, file moi ton pognon !Eduard Dumitrescu est issu d'une famille roumaine dans le genre intellectuel, plutôt riche et à la vie facile. Son père Andrei était un le chef du personnel du magasin de vêtements Cloths & Co. Sa mère, Elena était banquière à la Banque Nationale Roumaine. Jusqu'à l'âge de cinq ans, Eduard avait vécu ses premières années dans l'ère communiste, dirigée à l'époque par le tyran Nicolae Ceausescu. L'enfant était un beau garçon, élégant, courtois, poli, intélligent et très bavard. Il a apprit à lire et à écrire à l'âge de trois ans, ce qui est exceptionnel. La situation familiale était très bonne et calme. Cette situation n'avait pas duré, elle a même empiré à la chute du communisme.
Andrei, le père avait participé aux manifestations et aux altercations contre les forces de l'ordre roumaines envoyées par le dictateurs. Malheureusement pour lui, ça a très mal fini. L'un des policiers a sorti l'arme et a tiré sur la jambe gauche du jeune homme. Très grièvement blessé, il dût être amputé pour pouvoir survivre, cette situation avait beaucoup choqué Eduard, plein de rage et de tristesse. A partir de ce moment là, tout changea dans la situation familiale. Le père étant devenu handicapé, ne trouva plus de travail pendant dix ans, car à l'époque les handicapés n'étaient pas admis et les lieux de travail n'étaient pas aménagés pour eux. Durant dix ans il est resté au chômage et la famille dût vivre avec le salaire de la mère, qui devait également faire toutes les tâches ménagères et s'occuper de son mari.
Trois ans plus tard, le petit garçon alors âgé de huit ans fut touché de plein fouet par une myopie à l'oeil droit. Il ne voyait que les contours avec le droit alors qu'avec le gauche, ça fonctionnait parfaitement. Il dût donc mettre un cache-oeil pour voir sans être gêné par l'autre oeil dont la couleur devenait de plus en plus sombre. Mais cela n'affectait pas la mentalité de combattant du jeune enfant, au contraire, il se battait de jour en jour pour améliorer sa vie. Ses résultats scolaires étaient excellent étaient de même jusqu'à ses études à la faculté de droit. Son adolescence était tranquille, et assez banale pour une famille en Roumanie de l'après communisme. A partir de l'âge de quinze ans il travaillait dans les champs de blés, transportant des kilos et des kilos de sac sur ses épaules. Le travail était plutôt bien payé pour un gamin car en plus de faire du très bon travail, il était tout le temps à l'heure et sympathisait avec les employés et surtout avec l'employeur, malgré son handicap visuel. Sa famille l'appréciait et faisait tout pour lui offrir une meilleure vie dans de meilleures conditions, malgré les problèmes d'argent. Quelques années plus tard, il a dix-huit ans, il dût partir pour les longues années d'université, et donc quitter la famille, qu'il pouvait voir à peine une fois par mois.
II - Bienvenue chez les grands !Les années d'études furent longues, mais il sortit avec un master de droit, mais pouvoir exploiter ce diplôme en roumanie après la révolution, c'était très compliqué. Comme la majorité des roumains ne trouvant pas de travail dans son pays d'origine, il partit pour l'Italie, et plus précisémment la Sicile, une terre dangereuse mais qui peut rapporter. Il trouva rapidement un logement et ouvrit un cabinet, grâce à une connaissance qui a pû le pistonner, Mihai un policier clean, trop clean.. Quatre mois plus tard, le policier mourrût dans l'explosion de son domicile. L'enqûete a révélé que c'était un attentat commandé par des mafieux, mais on ne saura jamais qui seront ces mafieux.
Le jeune avocat prit peur, il était angoissé à l'idée de se faire tuer par ces mafieux, vu que c'était une connaissance de Mihai. Mais rapidement, il comprit que les choses n'allaient pas marcher comme il le voudrait, il n'est encore qu'un jeune avocat, mais il devra s'attendre à recevoir des mafieux en danger judicièrement et de devoir le défendre quitte à perdre sa vie. C'est à ce moment là qu'il comprit que sa vie ne dépendra que de la magouille et qu'il faudra très vite s'y habituer.
Eduard commencera avec une affaire impliquant un italien qui a racketté et violé des jeunes demoiselles sans défense. La tâche s'avérait compliquée, mais coup de chance, la police n'avait pas pensé à prélever le sperme du mafieux qui était sur la femme et de faire un test ADN. Il trouva les arguments necessaires et réussit à sortir le mafieux comme il était entré : libre ! Il obtenut 25 000 lires italiens (environ 13 000€) en liquide, de la part de la bande à laquelle le mafieux appartenait, ce fut son premier salaire. Très vite, il prit gout à l'argent et donc au luxe, et bien évidemment aux affaires qu'il traitait. Il enchainait, et réussissait chaque affaire, qu'elle soit petite ou grande, pour lui c'est l'argent qui comptait ! Il eut de plus en plus de contacts mafieux, redoutés ou pas. Il n'avait plus l'angoisse de la mort qu'il avait eu au début, il se sentait libre, mais pas trop, car on n'est jamais trop prudents. Sauf que toute chose à une fin, et sa fin sera tragique.
Le 28 mai 1999, il devait défendre un chef de mafia assez importante. Il était accusé de vol et de meurtres de quatorze personnes, la plupart des civils qui n'étaient pas mélés à cette histoire. C'était compliqué à gérer, d'autant plus que la mafia lui avait mis la pression en laissant une lettre à sa porte.
" Soit t'y arrives, soit tu meurs. "L'angoisse puis la peur s'empara de lui. Il travailla jour et nuit pour réussir au mieux et gagner le procès. Il savait que la mafia le surveillait, et que si il décidait de s'enfuir, il n'allait même pas attérir à l'aéroport. Le jour venu du procès, il réussissait à cacher son mal être, mais pas totalement. Le procès durera cinq jours, il n'arrêtait pas de transpirer, il avait même perdu cinq kilos, mais il ne devait pas abandoner.. et puis le verdict tomba.
" Sergio Pirazzo, vous êtes accusés de vol ainsi que de meurtres de quatorze personnes, je vous déclare coupable ! "L'avocat roumain était désemparé, il savait que son heure allait arrivé tôt ou tard. Il ignora les mafieux présents dans la salle et partit par la petite porte. Heureusement, il n'y avait personne, et il pût très rapidement partir chez lui.
Il y avait une vingtaine de kilomètres qui séparaient le tribunal de sa maison et il fallait au moins trente minutes pour terminer le trajet. Ces vingt minutes seront les plus longues de sa vie. Sa conduite était médiocre à cause du stress. Il ne cessait de regarder dans les rétroviseurs, et dans chaque intersection, de peur d'être suivi. Il était vingt deux heures, et il faisait nuit. Arrivé à la moitié du trajet il devait s'arrêter à une station service pour refaire le plein. Un gamin d'une quinzaine d'années, de la même taille que lui l'accueilla et lui proposa de faire le plein. Voillant qu'il était souffrant, l'avocat lui enfila sa veste et son chapeau, tous les deux de couleur noire. Pendant que l'adolescent fit le plein, il décida de prendre un petit café pour se rassurer et pour rester un peu au chaud. A ce moment là, une simca fit une brève apparition devant la station-service. L'ayant vu d'avance, Eduard se cacha très rapidement. Les hommes qui étaient dans la simca regardaient l'enfant qui était de dos, puis partirent quelques minutes après. Après s'être relevé puis avoir regardé par la fenêtre si il n'y avait plus personne, il se dirigea vers la machine à café qui était à quelques mètres de là, mais c'est à ce moment là que l'Alfa Romeo du roumain explosa, projetant le gamin dans le petit magasin, en plusieurs morceaux. Le propriétaire de la voiture explosée lui, était allongé à côté d'un mur. Il avait horriblement mal à la tête car il avait lui aussi été projeté par le souffle de l'explosion, sa tête a violemment heurté le mur, mais il était encore conscient. Par sécurité, il prit la fuite par la porte de derrière, et partit par où il pouvait, mais son but était de quitter la Sicile par tous les moyens, quitte à abandonner toute sa richesse dans cette terre non hostile. Quelques mètres plus loin de la station, il trouva un casque et une moto, qui avait encore les clefs dessus. Son propriétaire qui était dans le bar a courru vers la station, dont il vit l'explosion. Profitant de ceci, Eduard enjamba la moto, mit le casque et démarra le bolide, et partit, loin.
Il parcourera toute la Sicile, et prit le bateau pour passer en Calabrie. Sa destination était simple mais longue : Rome.
III - La reconversionEn Roumanie, la majeure partie de la presse avait réalisé un article sur ce qu'il s'était passé cinq jours auparavant. Le jeune avocat était annoncé comme "porté disparu" avec "d'infimes chances de le retrouver vivant", étant donné que son cadavre n'avait pas été retrouvé. Sa famille avait apprit la nouvelle en regardant le journal télévisé de la chaîne Pro TV. Ils n'y croyaient pas au début, se disant qu'il y avait peut-être un deuxième Eduard Dumitrescu, mais quand la journaliste en direct à Palerme fit la description du jeune homme, les parents avaient compris qu'il s'agissait de leur enfant. C'est l'hécatombe, le ciel tombe sur leur tête, ils ne pouvaient pas vivre en pensant que leur jeune fils était mort. La souffrance était déjà grande à cause de l'absence du jeune avocat, celle de sa mort sera insupportable. Elena hurlait les larmes aux yeux tandis qu'Andrei était sorti, le regard vide mais la haine dans tout son maigre corps. La mère tenta plusieurs fois d'appeller son fils, mais ce dernier avait laissé son téléphone portable dans la voiture explosée. Leurs nuits étaient blanches, la fatigue les épuisa et leur tapera sur le système nerveux. La mère était si désespérée qu'elle avait tenté de se pendre pour rejoindre son fils au paradis, mais la corde était trop usée et céda sous son poids. Les semaines se suivaient et leur comportement se calmait, mais en eux-même ils étaient dans le même état.
Pendant ce temps, l'avocat rescapé arrivait à peine à Rome. A la moitié du trajet, il était en panne d'essence, et la plus proche station service était à vingt kilomètres. La seule solution était de marcher et de tenter l'auto-stop tout en priant pour que la voiture s'arrête. Au bout d'une dizaine de kilomètres, il réussit enfin à monter dans une vieille voiture dont le conducteur était un policier qui sortait à peine de son service. Naturellement, comme le ferait n'importe quel flic, il demanda les papiers du roumain. Les ayant laissés avec le téléphone portable, il ne possédait même pas un petit acte d'identité. Lui annonçant qu'il n'avait rien sur lui, le policier n'était pas tendre, il bloqua les portières pour éviter que le passager ne s'enfuie et partit apporter l'avocat à ses camarades du commissariat de Ciampino, une ville pas très loin de Rome, ça tombait bien, sauf que c'était pour arriver en garde à vue. Pour éviter ceci, il n'avait pas d'autre choix que de tuer le policier. Il prenait son temps pour réfléchir à la méthode la plus rapide et la plus efficace. Lorsque la voiture s'arrêta à un stop, Eduard mit ses gants et vint tout à coup au niveau du chauffeur et lui creva les yeux. Pour étouffer ses cris, il prit le képi et lui enfonça dans la bouche et pour boucler la boucle, il mit un gros coup de poing sur la pomme d'Adam qui étouffa le policier pour ensuite mourir. Très rapidement, il détacha la ceinture et mit le cadavre à l'arrière de la voiture en prenant soin de le recouvrir avec sa veste noir. Il devait maintenant trouver un moyen de se débarrasser du corps inanimé, et c'est classiquement qu'il se dirigea vers le lac le plus proche pour jeter le corps, ce fut son premier crime.
Maintenant qu'il s'était débarrassé de cet obstacle et qu'il avait en plus de ça récupéré une voiture, il pouvait achever tranquillement sa petite aventure et arriver à destination.
Quatre mois après l'incident de la voiture explosée le 13 septembre 1999, il s'était stabilisé à Rome grâce à une petite connaissance italienne qu'il a rencontré dans un bar à tapas une nuit de juillet. Cette journée-là, Eduard attendait dans la voiture de Lupo, sa connaissance, ce dernier qui était entré dans un bureau de poste. Tout à coup, une fusillade éclata et paniqué, il démarra la voiture et s'apprêtait à partir quand tout à coup les deux portières arrières s'ouvraient avec un grand homme chauve et maigre accompagné d'une jeune femme blonde. L'homme sortit un colt et le pointa sur la tempe d'Eduard qui était en train de suer de peur.
"Emmene nous là où je vais te diriger."Le jeune homme acquiesça et partit avec eux, quelque part, là où l'homme voudra. Cet homme était un mafieux recherché vainement par la police italienne mais il leur échappait toujours, il s'appelait Maximus le CRS. La jeune blonde était sa compagne et plus tard sa femme, elle s'appelait Blandine Milenno.
A partir de ce moment-là, sa nouvelle vie allait débuter, sa période en tant qu'avocat devait s'effacer, maintenant il devait se reconvertir en mafieux mais ce ne sera pas chose facile.
IV - Les débutsAprès une dizaine de minutes de route, l'homme lui demanda de se garer en face du palace. Le chauffeur était bouche-bée de la splendeur et de l'architecture du bâtiment. Il venait tout juste d'être réstauré suite à des attaques d'ennemis. Les trois personnes descendirent de la voiture. Alors que le blond s'apprétait à les saluer et à repartir à Rome, Maximus sortit son colt et tira sur les deux pneus du côté droit.
"Quelqu'un t'a autorisé à partir ?" Il était resté sans voix et commençait à trembler des jambes.
"Suis moi, je dois te parler."Eduard partit avec le couple dans le grand palace. Des travaux étaient encore effectués, mais le gros du travail a été effectué, rendant le palace d'une beauté que le roumain n'avait jamais vu. Tout en suivant les deux mafieux, il regardait en haut et admirait les peintures fraîchement terminés, jusqu'à ce qu'il se heurte à la compagne de l'affranchi. Eduard recula et s'excusa. Maximus n'était pas vraiment d'humeur à avoir ces petits problèmes, mais il laissa aller pour cette fois-ci. La traversée du palace était terminée, il fallait passer une série de portes menant à d'innombrables couloirs, pour finalement arriver à une porte avec écrit dessus en or "Bureau de M.Maximus". Le propriétaire de cet office sortit les quelques clefs qu'il avait en possession et les essaya une par une. Il ne se souvenait jamais de laquelle c'était, prétextant qu'il allait dans beaucoup d'apparts fermés à clefs et qu'il s'emmêlait les pinceaux. Sa femme ne pût s'empêcher de rire. Enfin la bonne clef fût trouvée, il put ouvrir la porte de son petit coin à lui. Nous entrâmes tous trois dans ce grand bureau, dont le bois et les fleurs étaient dominants. C'était à la fois joli et sobre, à l'image de l'affranchi, à l'époque. Ce dernier pris place sur son fauteuil devant son bureau. Il prit un cigare cubain, son briquet et fuma petit à petit. Sa femme s'était installé dans un des deux fauteuils qui était devant lui. Eduard tout gêné, était resté debout au beau milieu de l'endroit. Il n'osait pas regarder le visage du grand homme, mais il aimait bien regarder chaque détail du bureau. Maximus le regardait et lui adressa la parole.
"Allons, ne sois pas timide. Prend place à côté de Blandine."Quelque peu surpris, il avança doucement, il n'avait pas le choix. Il faisait attention à ce qu'il ne fasse pas de bétises, comme il était de nature assez maladroit. Arrivé au fauteuil, il prit place, mais sans s'installer confortablement. Son dos était droit et n'était pas sur le dossier. Ses jambes étaient un peu écartées et tremblaient un peu à cause du stress.
- "Je tiens à te remercier pour nous avoir sorti de ce pétrin. Sans toi, nous aurions sûrement eu du mal à échapper au foutoir qu'il y avait tout à l'heure."
- "Tout le plaisir est pour moi."
- "Quel est ton nom, jeune homme ?"
- "Je me nomme Eduard Dan Dumitrescu."
- "Hmm.. tu n'es pas d'ici, ça s'entend. Tu as un petit accent de l'Est, je me trompe ?"
- "Non, vous ne vous trompez pas. Je viens de Roumanie."
- "Ah, je vois. Ceausescu, tout ça, ce n'était pas la belle vie, j'imagine."
- "Nous n'avions pas le choix."
- "Et qu'est-ce qui t'amène ici, en Italie ?"
- "La plupart des roumains ne trouvent pas un travail convenable et bien payé. J'avais le choix entre l'Espagne et l'Italie comme l'ont la majorité des compatriotes qui partent du pays. J'ai joué à pile ou face et il se trouvait que pile était l'Italie. Avec un master de droit, j'ai pu ouvrir mon cabinet d'avocat en Sicile."
- "C'est dangereux par là-bas, c'est une terre mafieuse."
- "Oui je sais, j'en ai fait les frais."
- "J'ai entendu récemment entendu parler d'une affaire entre un grand mafieux et un avocat roumain, mais j'ai oublié son nom. C'était toi ?"
- "Malheureusement, oui. J'ai fuit la Sicile difficilement. On me croit toujours mort, surtout au pays et c'est malheureux pour mes parents. Les moyens de communication vers la Roumanie sont encore coupées, je ne sais guère pourquoi et j'aimerais bien que ça cesse.."
- "Je comprend. Mais je pense que ta carrière d'avocat est terminée. Inutile de te dire que les mafieux te chercheront dans tout le pays et peut-être même dans toute l'Europe pour avoir ta peau et venger leur chef."
- "..."
- "J'ai une proposition pour toi. Compte tenu du service que tu nous as rendu et si tu souhaites une protection permanente, je t'invite à t'engager chez nous, à la Mafia Habbo. Qu'en penses-tu ?"
- "M'engager dans la mafia ?.. Je ne sais pas, il y a toujours le risque de se faire tuer.."
- "Si tu veux rester avocat, tu auras des mafieux qui te chercheront et puis le risque de mourrir, tu peux toujours l'avoir en te faisant renverser par une voiture."
- "..c'est pas faux. Peut-être qu'en m'engageant chez vous, ils stopperont leurs recherches ?"
- "Oui, et même si ils viennent te chercher, mes hommes seront là pour te protéger. Alors.. qu'en dis-tu ?"
- "J'accepte, je n'ai plus le choix maintenant, mon destin est tracé."
- "Très bien. Dans ce cas je te souhaite le bienvenu dans notre famille."
- "Je vous remercie."
- "Ta fonction actuelle est recrue. Tu seras chargé d'accomplir des missions. Ce sera ma femme qui sera ta tutrice, elle s'occupera de toi et t'apprendra les règles fondamentales de notre famille. Dès demain je veux te voir avec un costard cravate noir, un pantalon bordeaux, un colt dans la poche et le badge que je vais te donner.Maximus donna le badge représentant un laurier en or et une rose à Eduard.
- "Tu l'accrocheras à ton costard, je veux que tu le portes tout le temps, même quand tu ne seras pas dans les locaux. Il t'assure une certaine protection et une vigilance chez les ennemis. Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer."
- "Eh bien.. je vous remercie, j'essayerais de ne pas vous décevoir et je ferais tout pour faire honneur à ma nouvelle famille."
- "Très bien. Bon.. je pense que j'ai tout dit. Fais ce qu'il y a à faire et nous nous verrons demain. Ah oui, j'allais oublier. Je pense que tu n'as pas de domicile, vu que tu n'iras plus en Sicile et que tu ne retourneras pas à ton domicile à Rome, enfin je crois que tu vivais avec une connaissance et que c'est son appartement, non ?"
- "Oui, mais pourquoi ne pas l'amener dans la famille ? De toute façon il n'a pas d'emploi et il a un petit passé criminel, il n'y aura pas de soucis à mon avis."
- "Hmm.. Comment s'appelle-t-il ?"
- "Lupo Paranozzi."
- "Ce nom ne me dit rien, tu l'améneras demain et je chargerais une personne de parler avec lui. Tu peux disposer maintenant."Eduard se leva, salua les personnes présentes et sortit du bureau. Maintenant sa fonction d'avocat est dans le passé, le présent c'est la mafia et il ne pourra y échapper.