Il était une fois une jeune infirmière sadique sur le haut du plus majestueux des trois mâts. Un bateau gigantesque, fait de l'Orme le plusétincelant et le plus résistant, garanti sans échardes, une figure de proue énorme symbolisant un espèce de gros pirate bedonnant et avec marqué de la plus belle calligraphie les lettres "Serv Heur" sur son côté, recouvrant le bateau de la coque à la proue.
Ce bateau, était bien entendu, un bateau volé. Et volé dans le pire endroit du monde des Broow. La prison d'Alkatraz. La plus désastreuse, terrifiante et horrible prison du monde, regorgeant pires bandits de l'univers. Et l'évasion de notre contrebandière avait été un exploit, un miracle !
Mais, ce n'était, bien évidemment, qu'un coup de chance, un coup de chance miraculeux, certes, mais un coup de chance quand même. Malheureusement notre amie n'avait pas le temps de se réjouir de sa chance ; il était déjà poursuivi par tous les gardes
Du haut de son trois mâts volé, elle apercevait une île, d'une forme étrange, comme une citrouille géante. Elle descendit d'un seul coup de la vigie en trébuchant sur son bâton et en dégringolant dans les cordages jusqu'à tomber sur le pont du navire. Elle courra jusqu'à la barre et commença à essayer de naviguer vers l'île sans n'avoir aucune notions nautiques.
Elle vint se détruire contre les récifs, sur la plage.
C'était le matin, le soleil perçait à la fenêtre et une délicieuse odeur de citrouille grillée se déversait avec joie dans la maison. Notre amie, installée dans un lit douillet, ouvrit les yeux et se rendit compte qu'elle était dans une maison Mobit. Elle aperçut un vieil homme avec
une sorte de long tuyau remonté d'un tube horizontale crachant de la fumée, une cape orangée, un chapeau en forme de citrouille.
- Aaaah ! s'écria l'infirmière
-Pourquoi cries tu ?! s'écria le vieil excentrique
- Mais t'es qui toi ?! J'suis où ?!?!
- Je suis Albert, Grande Sentinelle Mobitien et tu es dans mon avant poste !
- Sentinelle Mobitien ? Mais tu n'es pas un Mobitien...
-
SI JE SUIS UN MOBITIEN ! Un Mobitien de père en fils même ! TU EN
DOUTES ? s'exclama Albert, en sortant un gigantesque marteau de son
placard
- Comment j'suis arrivée ici ?
- Tu t'es écrasé contre les récifs avec ton bateau, je t'ai trainé jusqu'ici pour te requinquer et j'ai retapé ton navire.
D'ailleurs,
en t'écrasant, tu as heurté ma maison ! Elle est complètement détruite !
Je me permet de prendre ton bateau en dédommagement. Lui répondis
Albert, avec un ton négociateur Mobitien, prouvant qu'il n'était pas un
simple Mobitien
- Mon bateau ? Non ! Il est à moi ! Je l'ai vol...Acheté très cher !
-
Trop tard. Tu as une dette envers moi, en plus de t'avoir amené ici,
j'ai aussi fais partir ceux qui étaient à tes trousses. La seule loi sur
cette île est la loi Mobitien. Ils n'ont pas pu continuer ici.
- Bon et bien, je doute avoir le choix. Dit l'infirmière d'un air désolé
-Par
contre, tu vas devoir passer le test Mobitien ! Notre grand Roi va
tejuger pour savoir si tu es digne de rester sur notre île !
- Me juger ?!
- Te juger.
C'est à ce moment précis que, d'un seul coup, Albert fit voler son marteau en l'air et frappa à la tête la contrebandière d'un air satisfait et hystérique. Le jeune femme tomba à la renverse et se rendormit dans le lit, la pauvre.
La dangereuse psychopathe se réveilla, quelques heures plus tard, en pleine nuit. Elle était attachée à un gigantesque poteau planté dans le sol, entourée de combustible, dans une
clairière entourée de torches enflammées et de centaines de Mobitien. Décidément, ça n'était pas son jour. Albert se tenait près du poteau et un grand Mobitien majestueux arriva de la foule. Il s'arrêta devant le poteau et dis au contrebandier.
- Quel est ton nom ?
- Thysa répondit la jeune femme.
- Tu es une Mermesse, hein ? demanda le Roi
- Oui, une Mermesse.
- Bien, bien.... Et pourquoi est tu venu sur notre île, Thysa ?
- Je fuyais des gardes de la prison d'Alkatraz.
- Tu étais à Alkatraz ! Pourquoi ?!
- J'ai...J'ai tenter de remplacer le cœur de sept patient avec de la viande de porc.
-
Mhhh...De la viande de porc.... Ce n'est pas grave. J'ai encore quelques questions à te poser, étrangère.... Quel est le repas matinal préféré des Mobitiens ?!
- Euh.... et soudain, Thysa se souvint d'une délicieuse odeur... La citrouille grillée !
Tous les Mobitiens applaudirent.
- Bien ! Et...Quel est le premier commandement Mobitien ?!
- Euh....Les Mobitiens, c'est bon plaisanta Thysa.
Tous les Mobitiens applaudirent, au grand étonnement de cette dernière, qui décidément avait bien fait de devenir Chanceuse.
- Parfait ! Et une dernière question....Quel est le nerf de la guerre ?!
- Euh... Thysa repensa à Albert et son avant poste... Les avants postes ?
Un Mobitien attifé comme un gladiateur sortit de la foule
- Tu vois grand Roi ! J'avais raison ! J'avais raison ! Les tourelles, c'est le nerf de la guerre !
- Arête de m'embêter avec ça Lodagan ! Je ne dépenserais pas une citrouille pour tes tourelles !
- Les tourelles c'est le nerf de la guerre bon sang ! Libérer cette jeune femme !
Les autres Mobitiens s'exécutèrent pendant que Lodagan, chef des armées Mobitien et le grand Roi, roi des Mobitien se disputait encore. Albert regarda Thysa et la pris avec lui pour s'éclipser discrètement sans attirer l'attention.
Arrivé à la côte, ils commencèrent à discuter...
- Je suis désolé, j'étais obligé...C'est mon travail de faire ça, ce n'était pas de gaité de coeur.
- Pour la peine, tu me rends mon bateau !
- Hors de question ! Et puis c'est moi qui l'ai refait, alors je le garde.
- Tu l'as massacré, je suis sûr !
- Mais non, regarde ! lui dit il en lui montrant du doigt le bateau remis à neuf sur la côte.
- Wow.
Le bateau étincelait encore plus qu'avant, les voiles étaient d'un noir profond, avec une tête de Mobitien squelettique portant une barbe nattée comme symbole dessiné avec talent sur elles, la figure de proue était une sorte de sirène dénudée sculptée dans l'orme, chaque escalier,
chaque cordage, chaque poste était décorée par de petites citrouille en bois et le tout avait un orange éclatant.
- Il est pas beau mon bateau ?
- C'est un genre...Mais pourquoi des Boucle à la barbe ?
- Eh bien les grands pirates ont tous des boucles ! Plus il y a des boucles, plus il y a de victoires !
- Pirate ?!
-
Oui, pirate. Je vais devenir un PIRATE ! C'est mon rêve ! Mais...Tu veux venir avec moi ? Je ne vais pas diriger ce navire tout seul !
-
Je....Je suis d'accord ! Devenons des pirates ! Partons à la recherche de trésors, de patients, de maladie rare, de la Panacée !
- Et d'aventures !
Les deux jeunes pirates se serrèrent vigoureusement la main. Un nouvel équipage pirate était né. Il ne fallait plus que lui trouver un nom....
Mais le plus grand problème de cet équipage n'était pas le nom, mais la compétence.... Aucun d'eux ne savait lire une carte. Ils firent à cause de ce petit écueil, sept fois le tour du monde des Broow, se baladant sur beaucoup d'îles, les quittant souvent en hurlant et ne trouvèrent
aucun trésor... Arriver au port de Balarm, ils commencèrent à essayer de recruter un équipage valable.
Pour se faire, ils décidèrent de se faire des nattes dans leurs barbes, enfin, seulement Albert, pour donner une impression de pirate expérimenté. Mais, quand on ne sait pas faire de boucle.... Nos deux compères se promenaient dans le port, en roulant des muscles et en criant à tout va que leur équipage avait besoin d'homme, même s'ils étaient déjà tous les deux très puissants.
Beaucoup de pirates affluèrent, jusqu'à ce que...
- Mais c'est quoi ces boucles !? s'écria un pirate
- Ce sont des fausses ! Elles sont mal faites !
- Quoi, des fausses ? C'est vrai ?
- Ils nous ont roulés ! Ce sont les pires Boucle de Balarm !
-Je leur ai donné mes Penz pour rentrer dans leur équipage !
- ATTRAPONS LES !
Les deux pirates coururent comme des dératés pour aller sur leur navire et réussirent finalement à semer le bataillon en leur lançant des citrouille à la tête et en renversant des établis de marchands. Ils ne seraient plus jamais les bienvenues au port de Balarm, ni à Pormen....
-On a encore tout raté !
- Tu aurais dû copier tes boucles sur les autres...
- C'est vrai qu'elles sont moches mes Boucle
- Moi je les aime bien. Elles ont un style Mobitien et...
- Ne me touche pas, sadique.
- Mhh. C'est vraiment les pires boucles d'Almen...
- Les pires Boucle .... Les pires boucles d'Almen.... Les pirates...
- Hein ?
- Nous sommes les pires boucles !
- Comment ça ?
- Notre nom ! Les pires boucles ! Ça te va ?
- Mhh, ouais, c'est pas mal. Va pour les pires nattes.
Ils se serrèrent virilement la main avec un sourire, car Thysa l'était un peu, et se dirigèrent vers des côtes désertes, pour accoster sans encombres.