Nouvelles

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NOUVELLE 1 : LE FAUX MEDECIN
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Il était une fois, un jeune garçon. Il était pauvre et orphelin, n'avait point de frère et encore moins un habitat ou quoi que ce soit pour se réfugier... La misère était son maître mot, il ne travaillait pas et n'avait aucune relation quelconque.
Généralement, il se réfugiait dans une petite cabane faite de branche fines et moisies recouvertes par des feuilles d'arbre humides et sales. Cette cabane se trouvait dans une forêt, tout près du château de seigneur Francis... Tous ses jours se ressemblaient, il marchait et attendait le couché du soleil pour enfin pouvoir se recroqueviller sur la botte de foin qu'il avait volé au paysan du coin. C'était une bien triste vie qu'il passait là, jusqu'au jour où des chevaliers du roi s'étaient rendu devant sa cabane...
Prit par la frayeur, ce jeune garçon qui se nommait Colin, s'empressa de partir en courant ne sachant pas où il se rendait, mais il fût très rapidement rattrapé par les chevaliers.
-Que me voulez-vous ? Cria Colin, Ne suis-je pas assez pauvre à vos yeux ? Je vis dans la misère, allez-vous en !
-Justement ! Répliqua le chevalier en tête, Dame Viloir nous a parlé de toi ! L'on dit de toi que tu es le meilleur médecin qu'il n'en fût jamais !
-Dame Viloir ? Cette vieille folle est encore en vie ? Je suis loin d'être médecin, je sais à peine écrire !
Les chevaliers chuchotèrent entre eux, et commencèrent à s'approcher de Colin. Ils prirent leur bâton et le rossèrent tellement fort que Colin s'écria avec souffrance :
-Oui ! Arretez ! Je vous en prie ! Je suis un médecin, tel que vous ne vous en croirez pas vos yeux ! Mais par pitié, stoppez moi cette souffrance !
Le chevalier le mieux vêtu fis signe de stopper, ils embarquèrent Colin jusqu'au devant du roi.
-Ô ! S'écria le roi. M'avez-vous apporter ce médecin ?
-Oui, mais comme Dame Viloir nous l'avait conseillé, il faut effectivement le rosser et le battre pour qu'il daigne parler !
Le roi s'approcha de Colin, l'examina avec application, et dit :
-Tu m'as bien l'air d'être la bonne personne ! Maintenant, viens soigner le village et je te recouvrirais d'or !
-Mais, dit Colin, je vous jure sur la foie que je dois au Seigneur, que je ne sais point le moindre mot de médecine ! Vous faîtes sûrement erreur, je vous l'assure !
Le roi leva la main, et, Colin, en voyant les trois hommes s'avancer, bâton à la main, il avoua :
-Oui ! Je soignerai village ! Mais je vous en supplie, laissez moi tranquille !
-...Qu'il en soit ainsi ! Sieur, si vous le voulez bien, je vais vous accompagner auprès des malades !
Colin, qui ne savait rien de rien à l'art de la médecine, ne savait pas comment s'y prendre pour soigner tout le village. Pourtant, il devait se débrouiller, car s'il n'exauçai par le vœu du roi, il savait très bien qu'il se ferait brûler vif, comme les hérétiques* jadis.
-Apportez moi quelques bûches et une torche, dit Colin.
Le roi amena donc une masse de bûche et une torche. Prépara le feu au milieu de la salle et demanda :
-Je ne sais pas à quoi cela vous servira, mais si cela vous permet de soigner, qu'il en soit ainsi !
-Merci bien seigneur, répliqua Colin, maintenant, que ceux qui n'ont aucun mal disposent, je vous prie.
Le roi et ses gens partirent alors de la salle. Le roi se posa sur son Trône et prêter ouïe aux récits que conter le jongleur, pour faire passer le temps... Mais pendant ce temps, dans la salle, Colin cria à quelqu'un qui lui semblait avoir toutes les maladies du monde :
-Toi ! Oui toi, tu m'a l'air le plus malade de tous ! Je vais te jeter dans ce feu, et les autres boiront tes cendres, ils seront alors soigné !
Le malheureux homme désigné répliqua :
-M..mo...mo momo...Moi ? Mais je ne suis pas malade ! Que dîtes-vous !
-Alors, que fais-tu ici ? Pars donc !
Il sortit donc de la salle, et se fît accoster par le roi :
-Alors ? Êtes-vous soigner ? Vos souffrances sont-elles terminées ?
-Oui seigneur, je suis en pleine santé, je vous le jure !
Le roi très satisfait les vis tous partir un à un, chacun en bonne santé.
Colin se fît recouvrir d'or, eût des terres, un habitat des plus riches de la Haute-cour, et tout le respect du roi.
C'est ainsi que Colin, qui ne savait rien en médecine, pût faire croire au rois qu'il soignait tout le monde.
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FIN
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